luminothérapie lunette

La luminothérapie consiste à s’exposer devant une source de lumière artificielle s’apparentant à celle du soleil. 

Qu'est-ce que la luminothérapie ?

La luminothérapie est considérée comme une médecine douce. Elle tire ses origines dans les recherches scientifiques du médecin danois Ryberg Finsen. Il reçoit d’ailleurs le prix Nobel de médecine pour ses recherches sur l’effet des radiations lumineuses sur certaines maladies dont la tuberculose, en 1903. La luminothérapie tombe dans l’oubli avec la découverte de la pénicilline et de la vaccination. 

La luminothérapie permet de pallier au manque de lumière et garder le moral.

Elle est remise au goût du jour en 1984 par des médecins américains dans des traitements contre la dépression. Après de nombreuses expériences, les bienfaits de luminothérapie sont officiellement reconnus outre-Atlantique en 2005. 

  • Les principes de la luminothérapie

La luminothérapie est également appelée photothérapie. Cette méthode consiste à s’exposer face à une lampe reproduisant la lumière naturelle du soleil. La lumière agit sur la sécrétion de la mélatonine – hormone du sommeil – et elle est synthétisée par la glande pinéale. La mélatonine est censée être produite au cours de la nuit (dans l’obscurité). 

Horloge biologique de l'organisme déréglée ?

Sous l’effet de la lumière, les horloges circadiennes rétiniennes (veille/jour – sommeil/nuit) et centrales (du cerveau) vont alors se resynchroniser selon le rythme de la période circadienne de l’homme soit 24h.

Les rythmes circadiens permettent l’alternance veille-sommeil et sont sous le contrôle de l’horloge interne, qui se trouve dans le cerveau. 

La libération de neurotransmetteurs et d’hormones endocrines va réguler selon le rythme veille-sommeil, le sommeil et l’éveil ainsi que le trouble dépressif majeur ou encore les troubles affectifs saisonniers.

Les bienfaits de la luminothérapie

Très utilisée dans les pays nordiques où la nuit dure des mois, la luminothérapie a prouvé son efficacité pour réguler les phases de réveil et de sommeil. En effet, la luminothérapie permet de compenser le manque de lumière et de retrouver la vitalité. Et par conséquent, le moral. Elle bloque la mélatonine – hormone qui déclenche le sommeil – sécrétée anormalement dans la journée par manque d’exposition à la lumière et augmente le niveau de sérotonine – hormone de l’énergie “anti-stress”. 

 La luminothérapie est efficace pour les troubles du sommeil, le décalage horaire ou encore pour le travail de nuit, ce qui limite les états de fatigue. 

Contre la dépression saisonnière, occasionnelle, la fatigue chronique, le stress ou encore les insomnies.

Plus largement, la luminothérapie peut participer à la guérison d’autres troubles comme le babyblues et le syndrome prémenstruel. Elle est un bon accompagnement pour les maladies comme Alzheimer, Parkinson ou encore plus récemment pour soulager les douleurs de brûlures graves. 

Comme toutes les thérapies, il y a des contre-indications et des effets secondaires. La luminothérapie pratiquée dans de bonnes conditions est sans danger. L’exposition à la lumière d’une lampe ou des lunettes spécialisées n’entrainent aucun désagrément majeur. 

Avant de commencer des séances de luminothérapie, la consultation d’un médecin généraliste, d’un ophtalmologiste ou d’un psychiatre (dans le cadre d’une prise en charge d’une dépression) est vivement recommandée. 

Cette technique reste cependant contre-indiquée pour les personnes sous traitement photosensibilisant, en cas de problèmes oculaires ou de maladie affectant la rétine (diabète, herpès …) ou encore dans le cas de certaines maladies psychiques ( paranoïa, schizophrénie …) ou dans les cas d’épilepsie. 

Les effets de cette technique sont très rapide mais peuvent entrainer des effets secondaires lors des premières séances. On peut alors ressentir des maux de tête, de la fatigue oculaire, des nausées, de l’irritabilité ou des modifications d’appétit. Des effets ponctuels qui disparaissent après quelques jours de pratique et en diminuant le temps d’exposition. 

Les bonnes pratiques de la luminothérapie

Il est conseillé de faire sa séance de luminothérapie le matin entre 7h et 9h. Une fois par jour durant 7 à 10 jours. Et ceci 20 à 30 minutes selon le dispositif de luminothérapie. Il est préférable de programmer ses séances avec une approche personnalisée et en tenant compte de la période de l’année. 

La luminothérapie peut être pratiquée dans un cadre médical par des thérapeutes tels que des médecins, des psychiatres, des neurologues, des naturopathes. Les séances ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale, mais quelques mutuelles proposent cette prestation lors de consultations hospitalières. Vous pouvez aussi aller dans un centre ou lieu bien-être qui proposent des séances de luminothérapie grâce à de grande lampe.

Que ce soit à domicile ; possible grâce à des dispositifs portatifs comme la lampe de bureau ou les lunettes de luminothérapie ; ou en centre bien-être, il est important de vérifier le matériel. Considéré comme un dispositif médical, le matériel doit comporter le marquage “CE matériel médical (92/42/CEE).

luminothérapie lampe

Bien choisir sa lampe est important. Il faut prendre un modèle entre 2500 Lux et 10 000 Lux. Sachant que plus le nombre de Lux est élevé plus la séance sera courte. Par exemple pour un dispositif de 2500 Lux, la séance sera de 2h.

Des magasins spécialisés peuvent vous proposer des dispositifs de qualités qui correspondent à vos besoins, lampe, lunette de luminothérapie ou simulateur d’aube. Les prix peuvent varier de 100 à 500€ pour une lampe selon le modèle choisi. 

A vous de choisir, ce qui vous convient le mieux.

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